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Mon défi vert : une vie sans papier

Quel est lien, d’après vous, entre l’édition numérique et l’écologie ou plus précisément, la consommation responsable ? À mes yeux, il est évident: le numérique est une réelle alternative écologique.

DSCF0776Oui, je le répète, j’ai décidé de vivre une vie sans papier ! De me lancer ce défi au quotidien. Au début, cela n’a pas été facile, je dois l’avouer. Les habitudes ne sont pas du toujours facile à changer et ma relation avec le papier (livres, magazines) a toujours été, comment dirais-je, « charnelle », n’ayons pas peur des mots. En même temps, je suis sensible à l’évolution technologique et j’apprends à vivre avec et non à la subir. Parallèlement, depuis quelques années, j’ai changé mes habitudes de consommation et j’ai été sensible à la cause écologie. Pas l’écologie partisane et politique : sensible à l’écologie citoyenne. Je pars du principe que ce sont les petits gestes posés au quotidien par tout un chacun et les prises de conscience individuelles qui feront toute la différence. Une livre – un livre papier , L’Art de la simplicité de Dominique Loreau que je vous suggère fortement de lire, a été le déclencheur.

Pour moi, il est devenu évident, qu’en changeant nos habitudes de consommation, en consommant moins mais mieux, nous résoudrons une grande partie des problèmes liés à l’environnement. Le gaspillage est une plaie, le gaspillage me hérisse les poils. Prenons l’exemple du papier. Pour oui ou pour un non, parce que tu t’abonnes au câble, parce tu prends une assurance, parce que tu viens de souscrire à un abonnement téléphonique, tu reçois un magazine. Ils finissent pour s’entasser sur la table à café, personne ne les lit et ils vont directement à la poubelle. Pour faire ces magazines, des arbres ont été coupés, de l’eau a été utilisée pour extraire la fibre du bois qui sert à fabriquer le papier ainsi que du chlore pour le blanchissement. Certes, l’industrie du papier n’est pas celle qui contribue le plus à la déforestation de la planète (c’est l’industrie de l’ameublement) mais à quoi ça sert de produire pour produire pour que cela termine au recyclage ? Quand chaque année, je vois le nombre d’annuaires téléphoniques s’empiler devant les portes, ces gros pavés lourds et inconfortables à utiliser, et qui restent là des jours et des jours pour finalement terminer dans le bac de recyclage, j’ai honte. Et puis que croyez-vous qu’il faut pour recycler : de l’énergie, celle dépensée par les camions qui vont faire les ramassages, puis à nouveau de l’eau pour recycler les fibres et ainsi de suite. Je le répète le gaspillage est une plaie : consommons responsable et nous polluerons moins.

J’ai pris conscience que la numérique est une véritable alternative écologique avec la musique. Je n’ai pas acheté de CD depuis 2 ans. J’achète tout sur Internet. Finis les CD qui s’entassent et qui prennent trop de place dans des appartements de plus en plus petits. Terminés les emballages des CD qui atterrissent de toutes façons dans le bac de recyclage et l’essence dépensée pour aller au magasin. Et puis acheter sa musique sur Internet, c’est aussi faire des économies en achetant l’album au complet à un coût que j’estime raisonnable ou la chanson qui me plaît. C’est aussi ça consommer responsable : acheter uniquement ce que l’on a besoin. C’est un effet domino. J’ai plus de 500 albums stockés dans mon iPhone, à ce jour et ça tient dans ma poche de jean, je les transporte partout, je peux les écouter quand je veux ou je veux.

Le numérique est un alternative écologique et une façon de consommer responsable. Aujourd’hui, je ne consomme plus de papiers. Je reçois mes factures par Internet, je prends mes notes sur mon iPhone écrites ou vocales, je lis les nouvelles en ligne sur mon ordinateur ou mon téléphone et mes livres sur un lecteur numérique ! Avec cet équipement de base, un iPhone, un iBook G4 et un lecteur numérique (soit un investissement de 1700 euros ou de 2600 dollars pour mes amis québécois) que je vais amortir sur trois ans minimum, j’ai non seulement gagné de la place, je fais aussi des économies en achetant numérique et je n’encourage pas le gaspillage, je consomme responsable.

  1. rukin
    12 août 2009 à 12:09

    Je suis loin d’ être convaincu du bilan écologique positif des nouvelles technologies appliquées au livre.
    Et là je ne parle pas bien sûr du « liseur électronique » idéal. Vous savez, celui qui ne contient pas de substances polluantes, qui ne consomme pas d’ énergie en fonctionnement, qui est produit dans des usines non polluantes fonctionnant aux énergies recyclables, qui permet de lire sans avoir mal au crâne ou aux yeux, et dont la durée de vie sera équivalente à celle d’ un frigo.
    Non, je parle de la réalité. Et si les technophiles l’emportent, ce qui est probable, les arguments écologiques auront de toutes façons peu de poids face aux logiques industrielles et financières.

    • numerikbook
      12 août 2009 à 12:10

      Merci d’ouvrir le débat

  2. 12 août 2009 à 2:26

    Le numérique n’est pas du tout écologique, pire c’est une catastrophe écologique ! Pour fabriquer vos lecteurs Ebook et autres supports informatiques, il faut beaucoup de pétrole, des matières tel que or, étain, plomb,chrome etc et puis la durée de vie de ces supports est limité par rapport au papier et ils sont très difficilement recyclables. Les e-dechets sont une gabegie, les pays riches s’en débarrassent dans les pays pauvres allez donc voir ce lien et ouvrez les yeux !

    http://www.greenpeace.org/france/campaigns/toxiques/toxic-tech/que-deviennent-les-dechets/diaporama-ou-finissent-les-e-dechets

    Le papier c’est du bois et le bois est une matière renouvelable par excellence, mieux le bois produit de l’oxygène et l’industrie du papier est infiniment moins polluante que l’industrie numérique !

    Petite curiosité, vous vous passez de papier pour tout ? et au toilettes ça se passe comment ! Avant les livres c’est là qu’il faudrait voir le gâchis de papier !

    • numerikbook
      12 août 2009 à 2:46

      C’est vrai que le papier toilette numérique n’existe pas encore mais dés qu’il sera au point, je l’utiliserai sans doute ! Vous êtes intense avec le papier toilette, tout de même…

    • 13 août 2009 à 12:48

      Il est fort probable que vous n’ayez jamais mis les pieds dans une usine de papier ; ce qui n’est pas mon cas. Mon y travaille depuis presque 20 ans et j’y ai fait mes armes. Alors certes, beaucoup de déchets électroniques ne sont pas encore hautement écologiques. Mais on y vient. De plus, si le bois est renouvelable par excellence, sa transformation nécessite des quantités d’eau phénoménales ! Et je ne vous parle même pas des additifs and co…
      Alors peut-être que l’ére du 100% numérique n’est pas encore arrivée. Je suis le premier à apprécier le livre papier « plaisir ». Mais avant de parler du papier, il est nécessaire de revoir les bases. Il ne faut pas confondre la charrue, le fermier, et les bœufs…
      Les décharges du tiers-monde ne sont pas celles du papier.
      Provoquer le débat est une excellente chose et je vous y encourage. Mais ne confondons pas tout.

  3. 12 août 2009 à 3:52

    Non pas intense 😀 juste pragmatique !

    Utiliser du papier pour écrire ses pensées c’est un peu mieux que de l’utiliser pour mettre vous savez quoi dessus (quoique nous serons d’accord que certains ont des pensées de m…. !).

    http://www.eco-bio.info/forum/upload/topic/1169-a-propos-du-papier-toilette/

    Plusieurs questions :

    Vous emmenez votre lecteur e-books sur la plage, dans le métro ? Pas peur de l’abimer ou de vous le faire voler ? Et puis si on débranche la prise vous lisez comment ?

    Pensez-vous que l’instruction des pauvres ou du tiers-monde passera par le e-book ou par le papier ?

    Votre façon de voir serait-elle celle d’un privilégié des pays riches ?

    • numerikbook
      12 août 2009 à 4:09

      Je n’avais pas pensé que le recrudescence du papier toilette dans le monde était un grave problème écologique, pire que réchauffement de la planète ou que le gaspillage de l’eau mais je vous promets d’être tout aussi pragmatique que vous et de me lancer ce défi vert tous les matins en pensant particulièrement à vous.

      Le lecteur numérique se recharge comme un téléphone portable pour votre information. Et puis, vous n’avez pas peur de vous faire voler votre auto-radio dans la voiture quand vous allez vous faire vos courses ou tout simplement votre porte-feuille, votre portable, vos clés, votre porte-monnaie ou votre vélo dans la rue ? Je veux bien être écolo, mais je voudrais toute de même éviter de tomber dans la paranoïa, non ?

      Est-ce qu’avant le e-book, l’instruction des pauvres est-elle meilleure. Je dis avant mais le papier existe encore et je n’ai pas l’impression que l’instruction des pauvres est meilleure. E-book, pas e-book, l’instruction des pauvres doit effectivement rester une priorité, je ne crois pas qu’il y ait besoin de débattre là-dessus. La priorité pour les pauvres, cependant, c’est de leur donner les moyens de manger à leur faim et d’avoir un toit sur la tête, le minimal vital et ce n’est parce que les pauvres ne lisent pas que ce ne sont pas des gens intelligents.

      Pour votre dernière question, j’ai toujours eu un peu de difficulté avec les jugements de valeur à l’emporte-pièce. Qu’est-ce vous connaissez de moi, et de mes intentions ? Dois-je me taillader les veines parce que je suis né dans le pays dans lequel je suis né et que j’ai reçu un minimum d’éducation ?

      Vous avez dit intense, non je suis aussi pragmatique dans mes réponses.

  4. 12 août 2009 à 4:41

    Avant de promouvoir le e-book comme écologique, réfléchissez un peu, les batteries c’est polluant au possible !
    Que vous le vouliez ou non votre façon de voir est celle d’un privilégié de pays riche, quand à ce faible argument de la faim des pays pauvres vous n’êtes pas sans savoir qu’elle est en majorité dû au pays riches qui captent les richesses mondiales et comble du cynisme ce servent des pays pauvres comme poubelle (avec dechets nucléaires aussi !).

    Je reprendrai la célèbre dicton :
    Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson,
    et pour apprendre rien ne vaut …. un livre ! (surtout pour aider à lutter contre les dictatures qui le plus souvent affament leur propre peuple !)

    et puis vous ne m’avez pas répondu… une fois la prise enlevée ont fait quoi ?

    Ah, au fait pas d’auto-radio, je n’ai pas de voiture ! je prend les transports en commun ou le vélo, ça me parait plus prioritaire que d’avoir un e-book ! Je suis vraiment terriblement pragmatique, je me prépare à l’après pétrole !

    • numerikbook
      12 août 2009 à 4:53

      Un livre pour apprendre à pécher aux pauvres, mais qu’est-ce que je suis bête ! Comment vont-ils faire pour le lire s’ils n’ont pas d’instruction à cause de la façon de voir des gens comme moi qui vit dans un pays privilégié ?

      Et puis au fait, dans quel pays vivez-vous pour avoir le privilège d’utiliser les transports en commun et d’avoir une connexion Internet ? Certainement pas dans un pays où il faut apprendre à pécher le poisson.

  5. 12 août 2009 à 5:26

    Ainsi il n’y a même pas de train, de mobylette ou de vélo dans le tiers-monde ! Vous regardez trop de e-books et pas assez le monde réel !

    Si vous voulez vraiment promouvoir la culture avec les livres, il y a par exemple http://www.bibliosansfrontieres.org/ car les pauvres aiment apprendre à lire quoi que vous en pensiez !

    Oui je profite de certains privilèges, mais rassurez vous il ne dureront plus très longtemps pour nous tous pays riches, profitez bien de vos e-book un jour peut-être les livres tout simples vous manqueront cruellement.

    Je ne suis pas si hightech que vous mais moi je sais que lorsque je plante une graine il pousse un arbre qu’il sont indispensable à la vie, que le papier est recyclable et que produire du papier est moins polluant que de construire un lecteur e-book. Lorsque je plante une batterie rien de positif ne se produit (à part ici http://leblogecolovie.free.fr/?p=64 mais ça n’a pas marché très fort !).

    Parlez-nous de gestes écologiques vraiment écologique ! Le e-book c’est fun, c’est pratique mais ça n’a rien d’écologique !

    • numerikbook
      12 août 2009 à 5:33

      Le gaspillage, c’est un acte responsable ? Vous jugez beaucoup pour quelqu’un qui vénère la nature, mais ça ne vous dérange pas de voir des piles et des piles de papier s’entasser.

  6. 12 août 2009 à 6:25

    Le papier se transmet, se recycle et se transforme pas les e-books !

    • numerikbook
      12 août 2009 à 7:07

      Vous savez, vous avancez des arguments pertinents, mais vous jouez beaucoup sur les croyances et peu sur les valeurs. Soyons heureux de vivre dans un pays comme le notre et vénérons la vie. Namaste !

  7. 12 août 2009 à 8:13

    Vous aussi vous jouez sur la croyance que le tout technologie nous sauvera, libre à vous d’y croire. Ca fait 100 ans que les scientistes nous font le coup mais hélas la science si elles nous a apporté du progrès que je ne renie pas, a aussi une face noire.

    Car ne nous trompons pas je ne suis pas contre le e-book, il peut-être un formidable outil pour les étudiants ou des lecteurs compulsifs, mais ce ne doit et peu pas être pour tous (la catastrophe écologique serait énormes avec chacun un e-book). Et je ne suis que pour une industrie du papier et de l’imprimerie verte (surtout en tant que maquettiste, ça me concerne au premier plan).

    Tiens à propos de lecteurs

    Selon un sondage TNS-Sofres, pour le quotidien La Croix, près de deux tiers des Français (64%) lisent moins de cinq livres par an et 30% n’en lisent aucun.
    Mieux vaut promouvoir la lecture que le e-book ! (et il y a fort à parier que ces français là n’en achèteront pas, surtout pour la durée de vie de ce support !).

    N’oubliez pas qu’accepter de vivre plus simplement et écologiquement (donc être décroissant) c’est sélectionner ses technologies et accepter volontairement de ne pas en utiliser certaines !

    Voilà je vous souhaite bonne continuation dans vos croyances !

    Ah au fait, je serai enchanté que vous pensiez à moi dans vos toilettes et surtout si passez aux papiers toilettes recyclés ! Cet endroit qui permet de nous poser, est propice à la concentration et à la réflexion (à moins d’être malade ;D), d’ailleurs énormément de gens lisent au petit coin (à commencer par moi), un e-book aux toilettes, ça le fait ?

    • numerikbook
      12 août 2009 à 8:20

      Oui, le e-book dans les toilettes, ça le fait et au moins il n’y a pas de confusion possible avec le papier toilette ;-))

  8. 13 août 2009 à 11:24

    @crepidule

    Suffit pas de lancer des liens et d’annoncer des « inepties ».

    1 – pour faire une tonne de papier, combien de litres d’eau faut-il ?
    Disclamer : je suis ex-imprimeur « liquidé » pour raison économique
    Attention, iil faut annoncer les bons chiffres, pas ceux que l’on trouve sur Google, issus de l’industrie papetière… C’est quoi déjà la réponse ?? non, beaucoup plus,, combien… ?

    2 – comment on blanchit le papier ? Du… Oui, c’est ça, du péroxyde d’hydrogène.. Bieeeen. Et pour blanchir la part de vieux papier introduit dans la pâte à papier vierge pour donner bonne conscience et faire du  » papier recyclé, » il du, de la … Oui, c’est ça.
    Non non, c’est pas polluant, juste hyper toxique…

    3 – Combien de tonnes de CO² pour transporter le bois jusqu’à la scierie ?
    – de la scierie à la papeterie ?
    – de la papeterie vers l’imprimeur ?
    – de l’imprimeur vers le façonnier ?
    – du façonnier vers l’éditeur ou le distributeur ?
    – de l’un des dernirs vers le librtaire ?
    – du libraire vers le distributeur ?
    – du distributeur vers la papeterie (pour recyckage) ou le – – pilon ???

    4 – Vous savez comment on imprime . Avec des encres sans plomb ? à base végétale ? Combien de kw heure consomme une presse, une roto, une plieuse, une raineuse ? Que consomme les CTP (pour développer les plaque qui servent à imprimer les livres). Combien consomme une encarteuse-piqueuse, une chaîne de dos carré collé cousu ???

    Alors, avant de s’inquiéter des quelques kilos qu’un reader nécessite pour ses 250 g. de plastique, avez-vous pris soins de savoir combien pour le papier ? Avez-vous ? Ou n’avez-vous pas recopié ce que vous avez lu sur un ou deux sites ?

    Pour les pays du sud, la théorie de la bèche a bon dos : à combien revient un livre acheté sur Amazon depuis Dakar ? Quel estle délai de livraison ? Chiffres à l’appui, je vous parlerai du pays.

    Energie grise : prendre en compte toutes les émission de gaz et etc du début à la FIN de vie du produit (salade, micro-onde, livre, ebook reader, etc…)

    Faite le calcul et on en reparle ???

    Cessez donc de dire ce que vous ne savez pas et d’annopncer ça comme des vérités scientifiques. Relax, on en discute mais sur des chiffres carrés, fiables, pas sur des bases aussi mouvantes que celles sur lesquelles vous étayez votre discours, de grâce.

    Merci

  9. 13 août 2009 à 1:10

    Ce qui est quand même incroyable, c’est de voir que la majorité des détracteurs des e-books n’y voient que deux choses :
    1- c’est non écologique (et je suis poli)
    2- cela va tuer l’édition classique.
    Hors, l’édition telle que beaucoup la voit (les romans et la littérature d’une manière générale) ne représente qu’une infime partie de notre consommation de papier. Une infime,infime partie.
    Cet article le résume parfaitement.
    La publicité dans nos boîtes aux lettres, ces tonnes de courrier inutiles, les emballages superflus. Mais aussi, les centaines de titres presse dont une grande partie part au rebut.
    Nous produisons plus que nous consommons. C’est ce que l’on appelle la couverture. Plus on en voit, mieux c’est ! Un peu dans le même genre des marges arrières.
    Personne n’a jamais dit que le numérique allait remplacer le papier. Il y aura toujours de beaux romans à feuilleter.
    Mais si seulement 10% de la presse écrite journalière était dématérialisée, que de tonnes de CO2 seraient économisées.
    Cela laisse songeur.
    C’est le gaspillage par omission qu’il nous faut éliminer en premier.

    • numerikbook
      13 août 2009 à 2:05

      bon, enfin, c’est bien ce que je dis, le gaspillage, ce n’est pas un acte responsable ! Merci

  10. 13 août 2009 à 2:52

    Sans craindre le paradoxe, en matière de gaspillage, je dirais même plus, le gaspillage est totalement IRRESPONNSABLE (merci, dupont/dupond -:)).

    Mais ne plus gaspiller est absolument insuffisant, il faut passer au troisième étage de la fusée, l’engin a décollé messieurs dames.

    Scénario : il faut TOUT faire pur se restreindre, parce que sinon nos petits enfants, et ben, y verront pas la couleur du soleil, c’est binaire (un peu comme les octets, quoi, des 1 et des 0). Enfin, vos petits enfants car les miens, y connaissent la couleur du soleil, tralalaire reuuuh…

    Trève de billevesées, ya l’feu au bocal. SUS à MONDEFIVERT.

    Tiens, une colle : à telle température le papier s’auto-inflamme-t-il (fastoche et puis vous avez la réponse sur http://www.livres-alive.com)

    Une surprise pour la bonne réponse (argumerntée ou illustrée, au choix)…

    • 13 août 2009 à 6:31

      Allez, je ne peux m’empêcher de répondre…

      C’est 451° Fahrenheit, soit 232°C et des poussières. hop hop hop, sortie de la calculette. 232,78°C !

      Pour l’feu au bocal, je donne ma langue au chat par contre…

  11. 13 août 2009 à 7:04

    Yeahhhhh et un t-shirt numér’île spécial 11e salon, bingo le gwen.

    T’affole pas pour le bocal, il est ininflammable… c’était le piège du jour. Allez, tweettez bien les amis, Ouessant est suspendu à vos claviers…

    Et dis donc, Crepidule, y fait dodo ou quoi? pas répondu à mon post. Gonflé cui-là…

  12. 14 août 2009 à 12:08

    Crépidule vous a répondu mais bizarrement ma réponse n’apparait pas !

    • numerikbook
      14 août 2009 à 12:14

      @crepidule, je n’ai pas eu votre réponse sinon je l’aurai publiée car je ne censure personne 😉

  13. 14 août 2009 à 12:09

    @Jean-Lou Bourgeon

    D’abord crépidule est une fille et elle a une vie !

    Alors si mr bourgeon m’avait vraiment lu il aurait retenu cette phrase
    « Et je ne suis que pour une industrie du papier et de l’imprimerie verte (surtout en tant que maquettiste, ça me concerne au premier plan). »

    Je n’ai jamais soutenu que l’imprimerie ne polluait pas, mais je dis haut et fort, que le E-book n’est pas écologique et n’est pas une alternative au papier comme veulent nous le vendre les constructeurs et certains utilisateurs qui refusent de voir en amont et en aval la pollution engendré par ce matériel.

    Pour tout savoir des innovations de l’industrie papetière et de l’imprimerie (mais ça vous intéresse vraiment ?) :
    http://www.webctp.com/
    Les imprimeurs verts
    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_543_imprim_vert.php

    ______________________________________________________________

    Alors à votre tour que faut-il pour construire des lecteurs E-book?

    Du début jusqu’à la fin soit le LIFE CYCLE ASSESSMENT :

    C’est top secret ! :

    Voilà l’exemple pour les écrans plats (mais c’est pareil pour les lecteurs E-books)

    http://www.cyberfreacks.org/news/index.php?Dechets-informatiques

    « Impossible de mettre la main sur l’analyse de cycle de vie

    L’ACV (analyse de cycle de vie) fait le bilan de tous les flux qui auront un impact sur l’environnement au cours de la vie d’un produit : matières premières, émissions – gazeuses, chimiques… – et déchets. « Le problème, c’est qu’aucun fabricant de téléviseur ne veut publier d’ACV, déplore Sté­phane Le Pochat. Même Philips, un pionnier dans l’éco-conception, refuse de le faire. »

    Pourquoi ? D’abord à cause de la confidentialité extrême qui règne chez les fabricants, un secteur ultracompétitif où chacun veille jalousement sur ses petits et grands secrets de fabrication. Mais la réponse tient aussi en un autre mot : mondialisation.

    Aujourd’hui, les industriels ne maîtrisent souvent que la dernière étape de fabrication d’un écran plat : l’assemblage, réalisé dans ses usines en Asie ou en Europe. Mais pour en arriver là, il leur aura fallu récolter les différents composants (fils, transformateurs, télécommande et autre carte-mère) auprès d’une chaîne de sous-traitants. « Ils achètent leurs composants au moindre prix, dans des bourses d’échange. Du coup, au jour le jour, les sources peuvent changer. »

  14. 14 août 2009 à 12:16

    Je n’ai jamais dis que vous censuriez, vous seriez pas un peu sous pression !

    En fait je penses que ma réponse est trop longue alors je l’ai mise sur un blog qui trainait dans mes affaires :

    Vous la trouverez ici :

    http://dansmoncoin.blogspot.com/

    • numerikbook
      14 août 2009 à 12:22

      OK, non je vous assure que je ne suis pas sous pression, je suis quelqu’un de très zen à côtoyer !

  15. 14 août 2009 à 2:55

    @Crepidule, ma bonne amie,

    Je vais donc suivre vos prescriptions et ne pas prendre la peine de vous répondre ! Les désir sd’une femme sont des ordres, je me plierais donc à vos exigences.

    @ autres lecteurs de cette répnse
    Extra, je n’ai pas eu mes réponses mais certes une dissert sur les minéraux, la géologie et une apologie splendide du ‘ »es e-books c’est les méchants qui exploient les chinois et nous on est cool avec notre papier »- fermez le ban.

    C’est épatant, dès qu’on a un avis différent, vous noterez que là, tout se bloque (jusqu’à créer un blog qui traine dans ses affaires ; ce coup-là on ne me l’avait pas enore fait, c’est d’un talent rare…)

    Donc on n’est pas plus avancé. N’étant pas un inconditionnel effrenné de l’idéologie jusqu’auboutiste, je trouve sain la cohabitation entre le papier (nécessaire) et le numérique (fort utile). Sans doute faudrait-il se déplacer à cheval, ne pas regarder la TV ni utilisertle micro onde, encore moins internet (tiens, mais Crepidule blogue, c’est pas bon pour les petits chinois).

    Bref dialogue stérile puisque porte claquée. Na, je réponds uniquement sur un blog que je viens de trouver sous le sabot d’un cheval… (on ne mélange pas les torchon avec les serviettes). Grandilatoire, c’est l’extase.

    Bon je passe à mondéfivert, ceci me semble plus concret que ces billevesées et ces caprices de star.

    Merci de nous ouvrir cet espace de liberté où chacun peut à loisir s’exprimer et accepter la différence.

    J’espère pouvoir à nouveau apporter mon point de vue et avis dans d’autres topics tout aussi passionnants.

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